dimanche, janvier 25, 2009

Presse

Partisan d'une "presse puissante, s'adressant au plus grand nombre", Nicolas Sarkozy, fin météorologue, a annoncé un plan de 600 millions € sur trois ans pour venir en aide à un secteur sinistré.

Les éditeurs saluent, les diffuseurs salivent, les syndicats vigilent, les journalistes pleurent, les lecteurs (jamais consultés) regrettent le rituel du café/journal des aurores.

On doutera grandement que ce coûteux pansement soit autre chose qu’un emplâtre sur une jambe de bois et qu’il puisse sortir la presse de son incapacité à générer des profits, à amener les jeunes à sa lecture et à pallier une distribution si calamiteuse.

L’avantage sera de maintenir la bonne humeur et le confort des patrons de presse, et la presse elle même dans un agréable état de dépendance toujours utile en ces périodes de grand vent.

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