vendredi, janvier 16, 2009

Thurifer

C’est superbe l’idéologie, mais pas aussi beau que le service de la patrie.

Regardez le Besson, socialo en son temps et apparatchik certain, qui sur le chemin de Damas des déconvenues socialistes, comme Saint Paul, a fait l’expérience de l’ illumination et de la révélation qui en font aujourd’hui le principal prosélyte des premières heures du Christianisme, pardon, du Sarkozisme que, du temps de son aveuglement, il vilipendait avec une égale foi et beaucoup de verve...

Le voilà maintenant propulsé à l’emploi stratégique de ministre expulseur en chef des sous-hommes et autres étrangers si possible colorés, dans le louable dessein de restaurer une identité nationale quelque peu chahutée et de caresser dans le sens du poil la beaufitude ambiante et votante.

Chemin très sinueux en vérité que celui de Damas, qui dans la file montante emmène Hortefeux, le héros de la chasse aux illégaux vers le ministère des affaires sociales et les satisfactions redimantes du dialogue social et de la charité d'état.

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