Quand une compagnie décide de se doter d’un code de déontologie, c’est qu’en général il y a le feu au lac : la corruption y broute, les prédateurs s’y vautrent, et surtout, les indicateurs de scandale public y sont au rouge.
La Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) se dote d’un code de déontologie.
Son président est M. Catagnou, également maire PS du 14ème arrondissement, que l’on cite ipsissima verba :
"On lance une opération vérité. On va regarder l'existence des situations anormales du point de vue du droit, c'est à dire des sous-locations et des doubles baux"
"Ceux qui ont procédé à des sous-locations, comme Jean-Paul Bolufer, l'ancien conseiller de Christine Boutin, seront poursuivis"
Faut dire qu’à l’occasion des municipales les listes suintent, la dernière d’entre-elles faisant état de 224 élus et collaborateurs d’élus de gauche et de droite (union nationale des biens logés) et quelques noms sont lâchés à gauche et à droite.
C’est ça la dissuasion nucléaire. Heureusement la presse est aimablement discrète. Combien de journalistes bénéficient du même traitement ?
Botus et mouche cousue. Le temps est un grand remède.
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