Attali, le Fregoli de l’Elysée, le Père Joseph de Mitterrand qui jamais ne le nomma ministre, bouffi de modestie, a chaussé les escarpins de Turgot présentant son programme au Roi. On n’hésite pas à donner ici la lettre qu’il (Turgot) lui envoya (au Roi, pas à Sarkozy) pour présenter sa politique de rigueur le 24 août 1774.
Au cimetière des rapports, on ajoute celui de Rueff/Armand avant d’atteindre le précieux Attali dont la première proposition reprend un vœu qui surprend par sa grande nouveauté :
Se donner les moyens pour que tout élève maîtrise avant la fin de la sixième le français, la lecture, l’écriture, le calcul, le travail de groupe, l’anglais et l’informatique.
C’était attendu et c’est entendu ; Le rapport Attali déclenche des torrents de réactions désintéressées à la hauteur des intérêts qu’ils menaceraient si le gouvernement avait le mauvais goût de le prendre sérieusement en compte. On ne risque vraiment rien, c’est pourquoi il faut le lire absolument, comme on va à la messe d’enterrement d’un vieux cousin oublié. Pour participer au rite et prendre part à cette célébration de l’intelligence française que le monde entier nous envie.
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