Le feuilleton de la Générale déploie ses péripéties (demain sera pire que aunourd'hui) et occupe tout l'espace des media réservé au tragicomique. Drame pour les 300 propositions de réformes prônées par la commission Attali, repoussées dans la brume de l'oubli avant qu'on ait eu le temps de proprement s'écharper à leur sujet.
Même le voyage du Président en Inde, le petit pays oriental qui vaut 36 heures de séjour tout compris, est passé inaperçu.
Faut dire qu'avec le dépot d'une première plainte portant sur des "manipulations de cours" à l'occasion du débouclage, par la Société générale, des positions d'achat massives sur des contrats d'indices boursiers accumulées par un de ses traders, et d'une seconde concernant un délit d'initiés, alors que l'AMF publie ce lundi une déclaration réglementaire d'un administrateur de la Société générale, Robert A. Day, sur la vente les 9 et 10 janvier derniers d'un million d'actions de la banque à des prix situés entre 95,27 et 95,90 euros, le truc se complique à plaisir.
D'autant que la banque est attendue la semaine prochaine en correctionnelle dans l'affaire du Sentier où elle est soupçonnée de blanchiment aggravé...
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