Reçue de notre honorable correspondant :
"Depuis qu'elles existent, les FARC, devenues un ramassis de narco-trafiquants sans aucun rapport avec les "guerrillas marxistes" que nous présente une certaine presse, étaient à la recherche d'une tribune, d'une sorte de reconnaissance internationale qui ne soit pas celle d'individus comme Castro : ils l'ont trouvée par le biais du chef d'État d'un pays démocratique, dont l'image traditionnelle est très forte en Amérique latine. Personne n'est insensible au drame que vivent les otages "connus", mais il faut savoir que les bandes colombiennes ou d'inspiration colombienne ne cessent de procéder à des enlèvements, et pas seulement en Colombie mais aux frontières des pays limitrophes (Équateur, Brésil, Pérou). Ce sont des centaines d'enlèvements annuels qui ne sont pas signalés par la presse européenne, car il s'agit le plus souvent de gens inconnus, et ceux qui ont vécu dans ces régions connaissent bien ce qu'on appelle là-bas les "enlèvements à 5 000 dollars", les besogneux du rapt, en quelque sorte. Mais des besogneux, qui tuent souvent leurs victimes, faute d'obtenir publicité et satisfaction. Donc, se mettre à discuter avec les FARC, c'est sans doute très bien, mais attention à l'effet d'émulation..."
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