On voit très mal en quoi bombarder les forces de Bachar va améliorer en quoi que ce soit le sort des peuples syriens et restaurer la paix dans la région.
L'exemple et expériences irakiens, pour ne parler que d'eux, montrent assez que les bombardements US ont fortement compliqué la situation jusqu'à déclencher une guerre civile et religieuse dont nul ne prévoit la fin avant très longtemps.
En plus, mais c'est anecdotique, s'asseoir sur les Nations Unies, c'est évidemment très pratique mais pas forcément conforme à la légalité internationale plus ou moins admise et toujours professée.
Le sujet va être à l'ordre du jour des candidats à la présidentielle. Pour mémoire. Entre les amis de Poutine, les moralisateurs, les pragmatiques et les anti-terroristes le débat va être vif mais théorique et surtout marqué du sceau de la très grande prudence.
Honnêtement, qui va se risquer à perdre des voix pour défendre les Syriens ?
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