Il n'avait pas forcément grand chose de bien original à dire, le Poutou, mais il l'a déclamé, bille en tête, avec beaucoup de verve et d'entrain, et fut d'ailleurs le seul applaudi assez spontanément par un public trié sur le volet des grandes ambitions.
Fallait voir au même moment la gueule embarrassée des grandes consciences honnêtes, sourires jaunes et gueules en coin de faux cathos à confesse.
C'est dans ces moments là qu'on se fécilite d'avoir une sacrée bonne télé de divertissement, même si ça manquait un peu de sang et de violence, un schmilblick qui te fait avancer une démocratie franche comme un âne qui recule.
"Depuis janvier, c’est le régal. Fillon, que des histoires. Plus on fouille et plus on sent la corruption et la triche. (…) On a aussi Marine Le Pen, pareil, on pique dans les caisses publiques et le FN, qui est antisystème, ne s’emmerde pas car se protège grâce à l’immunité parlementaire, donc peinard.»
(Poutou dans sa tirade qui fera anthologie)
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