Le scénario est écrit.
Attentat, discours innombrables de circonstances, paroles adéquates, conseil de guerre, sécurité maxi, deuil national, hommage de la nation...la démocratie n'a pas peur, c'est vrai , elle n'a pas peur des terroristes mais elle est terrorisée par ses politiciens.
Comme d'hab aussi, le tueur abattu était archi-connu de la Justice, des Renseignements et de la Police, multi-condamné et multi-relaché, un vrai client régulier et abonné.
Malgré cela, on n'a pu rien prévenir sauf, d'après les bons apôtres, à mettre en danger ladite démocratie, on ne pouvait même rien faire précise le ministre de l'intérieur tout neuf dont on s'est doté par défaut et qui se dissout dans quelques jours...
Combien de flics abattus faudra-t-il pour que les manchettes de lustrine changent le format des bordereaux et permettent de prévenir les crimes au lieu de commenter le fait qu'on a pas pu l'empêcher ?
A terme, il serait infiniment dangereux de laisser la prophylaxie aux extrémistes de tout poil qui pullulent dangereusement ces jours-ci au gré des surenchères.
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