dimanche, mars 26, 2017

Sur un petit air de zouk guyanais

J'entendais ce matin l'obscure sous-ministre des DOM-TOM expliquer laborieusement qu'elle suivait l'affaire de Guyane (la grève générale) de très loin, qu'elle avait essentiellement l'intention de ne rien faire et surtout pas de se rendre là bas.
Normal, une ministre des DOM TOM est terrorisée par  l'Outremer, source d'emmerdements maximaux, particulièrement en ces nerveux  temps électoraux et préfère rester rue Oudinot  dans l'auguste bâtiment du ministère des colonies, bien au chaud près des Invalides.

Elle devrait expliquer à ses mandants que le fait d'être un département français est juste une astuce de l'histoire, une simple évolution du vocabulaire colonial et un moyen d'acheter les élites soit-disant élues pour un sage respect du statu quo.
Honnêtement, faudrait-il s'occuper du nombre considérable de pauvres en ces terres lointaines, alors que le nombre de pauvres en jachère dans la métropole frôle les 9 millions sans qu'aucun des candidats à la magistrature suprême  ne bouge l'oreille ou ne verse sa larme ?

L'outremer n'existe que pour apporter ses suffrages aux candidats qui s'y succèdent, et le vote présidentiel passé, doit retourner  au statu quo ante.
Le schéma est donc de promettre rapidement  pour, très vite, ne pas tenir  vu que dans un mois, le gouvernement qui a promis sera dans les poubelles de l'histoire et que les élus guyanais se battront pour l'élection législative, seule affaire vraiment importante.

Aucun commentaire: