De Chirac on se souviendra pour son opposition à la guerre d'Irak.
C'est déjà pas mal et ses successeurs auraient pu s'en inspirer et nous éviter le cortège des interventions en Afrique et au Moyen-Orient
Pour le reste ses mandats successifs furent ceux de l'immobilisme, du conservatisme et du refus de la réforme politique et économique, une simple marche dans la longue et maudite descente qui nous amena ultérieurement le Sarko, et pour se débarrasser du Sarko, le Hollande.
Sentiment d'incompréhension donc quand, tronquant l'histoire et piétinant la mémoire, la presse tout d'un coup unanime et le monde politique rassemblé rendent hommage à Chirac et lui donne, parce qu'il est à l'hopitâl, une stature de père de la nation oubliant un bilan médiocre (les prélèvements obligatoires passent de 42,7% en 1995 à 44,4% en 2006) comme les neuf affaires judiciaires qui illustrèrent sa carrière.
http://www.politique.net/2007062602-justice-jacques-chirac-et-ses-neuf-affaires.htm
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