La vérité triomphe et l'histoire aussi.
Oui mais pas seulement, et pourquoi à ce moment précis, dans un cadre aussi solennel, en présence de nombre de candidats à la présidentielle (Le Sarko, La Le Pen entre autres) ? Jamais les harkis n'avaient fait l'objet de telles attentions (doux euphémisme)
Si les harkis représentent une potentiel électoral réduit (moins de 10000 allocataires de reconnaissance), derrière eux se profile le vote des 3 millions de Pieds-noirs dont beaucoup sont tentés par le FN, si on en croit les sondages...
Et là on ne rigole plus du tout et Hollande se fend d'un discours senti aux Invalides ( il connait le chemin) et la crème des candidats aux primaires emboîte le pas sans barguigner.
Ca ne coûte rien et ça peut rapporter gros.
Déjà Chirac en 2001
Notre premier devoir, c’est la vérité. Les anciens des forces supplétives, les Harkis et leurs familles, ont été les victimes d’une terrible tragédie. Les massacres commis en 1962, frappant les militaires comme les civils, les femmes comme les enfants, laisseront pour toujours l’empreinte irréparable de la barbarie. Ils doivent être reconnus. La France, en quittant le sol algérien, n’a pas su les empêcher. Elle n’a pas su sauver ses enfants. Les Harkis ne sauraient demeurer les oubliés d’une histoire enfouie. Ils doivent désormais prendre toute leur place dans notre mémoire. La mission des historiens doit se poursuivre. Elle doit être menée avec conscience et impartialité. La connaissance du passé, parce qu’elle permet de rendre justice aux victimes de l’histoire ne peut que servir l’approfondissement de notre concorde nationale. Ce devoir de vérité trouve son prolongement naturel dans un devoir de reconnaissance.
Pour les amateurs d'histoire deux références :
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