vendredi, juillet 29, 2016

L'été est une saison propice à l'inaction

Les services (un peu sourds quand même depuis la réforme Sarko) et la justice (assez aveugle ou aveuglée par moments) savaient à eux tous à peu près tout des meurtriers du curé de Rouen. Presque tout mais pas tout, et ils sont arrivés comme les carabiniers, avec le poil de retard qui tue.

Au lieu des gloses  des sophistes sur la restriction ou non de nos libertés ou la dérogation ou non  à nos règles constitutionnelles qui datent d'une autre ère, on apprécierait, dans la légalité et le calme (faites les taire, doux Jésus)  un effort raisonnable et constructif pour remettre la machine en ordre, machine qui à l'évidence a des putains de ratés.

De même on aimerait que les insignes comiques qui nous gouvernent arrêtent de jacter pendant cinq minutes, stoppent un instant les pantomimes et demandent le conseil des historiens des religions, des sociologues, des médecins des fous, des islamologues etc. pour connaitre la nature du mal qui nous frappe. 
Mal nommer les choses, jugeait Camus, c'est ajouter au malheur du monde. Ne pas nommer les choses, c'est nier notre humanité

On imagine mal en effet que le mâle envoi du Charles de Gaulle (ah la politique arabe de la France) dans les eaux moyennes-orientales et des mirages dans les cieux anciennement ottomans soit un clystère propre à contrôler le cancer du terrorisme islamique dans les campagnes françaises.

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