Ce matin à la sortie du quatrième Conseil de défense depuis l'attentat de Nice, qui a fait 84 morts le soir du 14 juillet, Hollande jamais à court de déclarations martiales et de bombages de torse façon père de la nation, a annoncé que la France va soutenir l'Irak dans son combat contre l'État islamique en mettant des moyens d'artillerie à disposition de l'armée irakienne dès le mois prochain.
Evidemment la mesure va considérablement contribuer au rétablissement de la paix et de la sécurité en Irak et Syrie, et conséquemment de la sécurité en France.
En vérité, depuis le refus de Chirac en 2003 d'intervenir en Irak, on se demande par quelles contorsions diplomatiques aberrantes et errements politiques incompréhensibles on en est arrivé à être l'ennemi numéro un de Daesh, l'ami de portefeuille des régimes les plus faisandés et radicaux du Moyen-Orient et à se situer au coeur des fractures religieuses du monde musulman ?
On peut dater l'abandon de la politique arabe de la France conçue par de Gaulle à l’arrivée au pouvoir du Sarko, quand la France "a rejoint le commandement intégré de l’Otan, a abandonné sa posture d’indépendance nationale, s’est rapprochée d’Israël au moment même où le droit des Palestiniens à leur Etat n’était plus discuté nulle part"
Gratitude et reconnaissance.
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