Face à la crise qui secoue une partie du monde paysan, le gouvernement sort les mesures d'urgence et autres placebo qui lui permettront de partir en vacances. Ouffff.
La situation est assez tendue pour que le ministre de l'agriculture sorte de son bureau et parte aux champs, dans les salons de la préfecture de Caen bien chauffée par des bataillons de CRS.
L'important est de bloquer l'extension de la lutte avec quelques millions d'euros judicieusement disposés en talus par les syndicats officiels qui savent toujours jusqu'où ne pas aller trop loin sur la route de la subvention.
On peut faire la plus grande confiance au ministère de l'agriculture pour ne pas résoudre la crise, récurrente certes, mais pour calmer temporairement les ardeurs et préparer la crise de l'été 2016, plus violente et plus risquée : 2017 sera au bout de la prairie et des fourches.
A preuve, les gens qui ont oublié liront avec reconnaissance ce bilan de la crise agricole en... 1954.
Yakafokon.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geoca_0035-113x_1955_num_30_1_1866
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire