Paradis menteur dont on berçait depuis si longtemps l’iniquité sociale

Entre les mômeries d’un gouvernement paralysé de trouille et empêtré dans ses mensonges, et les contorsions de syndicats qui peinent à mobiliser ou ne veulent pas trop mobiliser, c’est un assez joli ballet de faux culs et de non-dits.

On notera entre autres la performance assez réussie des régimes des fonctionnaires et spéciaux, largement intouchés, surtout ceux des parlementaires, cumulards et autre ministres, qui parviennent à polariser le débat (merci les socialos, toujours à la pointe) sur la question des soixante ans. Comme si c’était le graal.

Les augures prévoient donc une petite réformette mini mini, juste histoire de faire comme si on réformait, dont le coût sera surtout à la charge des futurs couillons qui s’obstineront à travailler dans le privé dans des emplois peu qualifiés.
Normal, c’est la justice sociale. Mort aux pauvres. Vaste programme.