lundi, mai 03, 2010

Entre la Grèce et l'Argentine

Cet après-midi, en un mouvement de conjuration générale et d'exorcismes particuliers, l'Assemblée nationale va voter massivement le plan de soutien à la Grèce.
Beau comme de l'Antique.

Entendez par là, les deux partis qui, depuis 30 ans, nous ont amené continument, avec obstination, avec crise ou sans crise, la main dans la main et l'autre dans le sac, à une dette publique de 1600 milliards € (80% du PIB) en ce joli mois de mai, les deux partis donc vont faire semblant devant un hémicycle vide de piloter le navire fou et répéter que tel péril ne menace pas la France...

Car en vérité, au delà des discours convenus, regardez de prêt ce qui se passe sur le théâtre grec si semblable au nôtre, partis et syndicats confondus. Qui va payer l'addition des politiciens ? Qui profitera grassement des sacrifices imposés ? Qui ne lâchera pas un centime de prébende contre la remise d'un million de dettes publiques ?
Grecs, mes frères...

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