dimanche, mai 09, 2010

Le marché, c'est les autres

Les marchés jouent contre l'Europe. La spéculation bat son plein. Les formules ont l'avantage du "on" et ne désignent personne d'autres que de vagues ploutocrates anglo-saxons (forcément), plus riches que la planète et affamés du sang de l'ouvrier.

Et nos banques, si patriotes, si françaises et dévouées au bien public quelle jeu jouent-elles ?
Je ne parle naturellement pas du Crédit agricole dont le bon sens paysan a encore une fois (la filiale Calyon avait déjà fait des pertes historiques) été surpris...par les Grecs : Timeo Danaos et Dona Ferentes, et qui est solidement pris dans le merdier athénien.

Et bien nos banques, dont l'altruisme est justement célébré, se battent pour l'intérêt général, dussent leurs actionnaires en souffrir. C'est-y pas beau ?

P.S. D'après les statistiques de la Banque des règlements internationaux (BRI) à fin 2009, les banques françaises sont exposées à hauteur de 75,172 milliards de dollars (57,41 milliards d'euros). Ce montant les place en tête des banques mondiales les plus exposées en Grèce.

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