Depuis que l’Europe existe, les gangs menteurs et prédateurs qui dirigent la France ont tout fait pour échapper aux maigres frontières que les traités imposaient à leur prurit de dépense publique garante de leur réélection (rien d’autre ne comptait et ne compte vraiment), et pour remettre à demain la nécessaire rigueur.
Demain est arrivé, un peu trop tôt semble-t-il, et nos gouvernants (encore que le qualificatif soit infiniment mal choisi pour des politiciens gouvernés par leurs seuls appétits) sont surpris le pantalon baissé.
C’est dans cette position de force et armés du prestige que confèrent les succès passés qu’ils vont convaincre les gouvernés que les maigres mesures annoncées ne sont pas un plan de rigueur (pour des raisons incompréhensibles le mot est devenu tabou) mais un plan de gestion, comme le dit poétiquement Fillon dont la silhouette rassurante ne parvient pas à cacher la merveilleuse compétence de nos élites politiques.
En parfaite adéquation avec les circonstances, cinq syndicats appellent à une journée de grèves et de manifestations le 27 mai pour la défense de l'emploi, des salaires et des retraites et contre le gel des dépenses de l'Etat et les économies prévues à partir de 2011. Les économies c’est toujours pour demain
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