Le projet de loi HADOPI (antipiratage) imposée par le gouvernement, est aujourd'hui devant les députés toujours en avance d‘une révolution technologique, qui vont la voter de confiance, très vite, sans l’avoir lue, devant un hémicycle vide.
Censée requinquer les fortunes flottantes de quelques majors du disque et de l’image (comme si les mecs avaient eu besoin des pirates pour faire de mauvaises affaires) la loi monte une usine à gaz d’une rare transparence démocratique dont on peut prédire, sans risque d’erreur, qu’elle va rencontrer un très vif succès populaire et réconcilier la jeunesse avec les tontons macoutes et les békés (les expressions sont à la mode) de l’establishment politico-culturel et de la SACEM réunis.
La loi vient trop tard dans un monde trop techno et les geeks du réseau auront vite fait de remettre les fonctionnaires d’Albanel et des majors à leur place ; au fond de la classe, près du radiateur, essayant de comprendre comment le 78 tours et le microsillon 33 tours ont pu leur échapper et disparaître.
Pour mémoire : Le Paquet Télécom devrait passer en deuxième lecture devant le Parlement européen le 22 avril. L'amendement 138, déposé par les eurodéputés Bono, Cohn-Bendit, et Roithová précise : « en vertu du principe selon lequel aucune restriction aux droits et libertés fondamentales des utilisateurs finaux ne doit être prise sans décision préalable de l’autorité judiciaire en application notamment de l’article 11 de la charte des droits fondamentaux, sauf en cas de menace à la sécurité publique où la décision judiciaire peut intervenir postérieurement »
Et hop hadopi !
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