mercredi, avril 30, 2008

Sic transit : d'un extrême à l'autre

Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l’homme au nom de nos intérêts économiques. Je défendrai les doits de l’homme partout où ils sont méconnus ou menacés (Sarkozy, 2007, candidat à la présidence)

Aujourd’hui l’espace des libertés progresse (en Tunisie) Ce sont des signaux encourageants que je veux saluer (Sarkozy à Tunis le 29 avril 2008)

Nonobstant cette révolution copernicienne, je me suis toujours demandé pourquoi et comment la France s'était arrogé un droit de juger les autres au chapitre des droits de l'homme.

Etait-ce du fait de notre considérable expérience du traitement éclairé offert par l'état à ses populations (la Terreur, la Vendée, la Commune, Vichy etc.) ou à celles de ses conquêtes coloniales (guerre d'Algérie, d'Indochine, répression de Madagascar etc.)?

Nous ne fumes même pas les premiers à abolir l'esclavage, et parmi les derniers à donner le droit de vote aux femmes (29 avril 1944)

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