C’est toujours la même interrogation ontologique. Nous ne sommes pas les plus corrompus de la planète, ni les moins instruits ou les moins géographiquement dotés de l’univers connu ni encore les plus dispensés des leçons de l’histoire.
Alors pourquoi sommes-nous dirigés (gouvernés disent-ils) par une classe politicienne éternelle, autoreproductrice, prédatrice, d’une confondante suffisance, d’une ignorance crasse des réalités du monde en général et de la France en particulier, totalement incapable de dépasser son intérêt matériel immédiat et financier au profit de la collectivité ?
Nos particrates sont même devenus dangereux pour l’Europe elle-même que certains de leurs pères avaient imaginé et dont ils menacent les équilibres.
Comment avons nous pu permettre à cette classe d’ancien régime de se constituer, de confisquer tous les pouvoirs, y compris celui de s’opposer et de prospérer comme un implacable cancer qui inexorablement mange le bien commun ?
Que dirons-nous à nos petits enfants, que nous n’avons pas su, pas vu, pas pu, pas voulu arrêter la peste ?
C’était ma pensée du dimanche. J’arrête désormais de penser pendant la semaine pour m’économiser l’indignation et me concentrer mieux le dimanche.
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