Le courage des particrates qui nous gouvernent est récompensé. C’est de plus en plus sur les épaules des sportifs que repose le poids de la réprobation qui lentement s’installe dans l’opinion publique sur les évènements du Tibet.
Ce ne sont pas les sauteurs, lutteurs, jouteurs et pugilistes émérites des jeux passés que j’aimerais voir traverser Paris en portant la flamme olympique et le drapeau tibétain.
Je verrai assez bien Raffarin, Copé, Devedjian et autres luminaires, troussés dans un short aux anneaux, trottiner sur les Champs Elysées, la torche et le Tibet à la main, sous les acclamations résolues d’une foule admirative.
Nonobstant, la bravitude de l’opposition ne se dément pas : Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, toujours courageux en l’absence de risque et uniquement pour emmerder ses petits camarades au pouvoir, a demandé jeudi que le drapeau tibétain soit déployé lundi sur le fronton du Palais-Bourbon à l'occasion du passage de la flamme olympique à Paris. Voilà un homme qui mouille son short sans peur, d'autant qu'il connait la réponse.
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