mardi, mai 31, 2016

Quand on suit une mauvaise route, plus on marche vite, plus on s'égare (Diderot)

Dans le vacarme social grandissant et le bordel intégral menaçant (entre autres de nous épargner l'hystérie de l'Euro de foute), il y a un silence qui fait beaucoup de bruit, celui des ministres qui sont tous aux abris, vu que dans ce combat au sang des gauches, des gauchers et des gauchistes il n'y a que des mauvais coups à prendre.

La Ségo est sous les tropiques envoyant au front son adjoint, le pauvre Vidalis, l'homme des visions de cuves de carburant pleines, apparatchik languedeboisé confirmé.
Pendant que le Macron  papillonne et butine pour le futur, le Sapin si disert en généralités et généreux en prévisions optimistes, observe une cure de discrétion. Valls et Hollande jouent la fermeté et EL Khomry répète studieusement.

Le seul qui défende la loi (avec talent en plus ) c'est Laurent Berger, ce qui est un comble pour un syndicaliste que de devenir ministre du travail.
Intense  travail de réflexion chez les énarques de cabinet ( 900 personnes phosphorent  à l'Elysée et 500 à Matignon):  Comment lâcher Berger sans que cela se voit et faire marche arrière en donnant l'impression d'avancer?

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