Les deniers cheminots grévistes sont priés de regagner leur train-train et de laisser la place à une grève beaucoup plus chic, celle des contrôleurs aériens eux aussi exploités par un capitalisme débridé.
Incidemment, la nouvelle loi votée à l’assemblée nationale est un cache misère. Le changement de structures concocté par la promotion Voltaire fera long feu et la dette de la SNCF (40 milliards € à ce jour) continuera à augmenter de 2 milliards € par an, malgré la pluie des subventions. Le fret va continuer à s’écrouler et les cheminots atrocement exploités à partir en retraite à 52 ans.
On s’en fout, l’essentiel était de passer une loi et de faire comme si…Il n’y a en effet pas de futur qui puisse dépasser 2017.
En contrepoint les intermittents continuent à intermitter. Ils sont 120 000 nous dit-on, que, pour mettre tout le monde d’accord, je proposerai de fonctionnariser au ministère de la culture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire