Depuis que la merde surgelée au minerai de viande a moins la faveur des gastronomes de grandes surfaces et des supérettes, les industriels de la fraude portent leurs efforts sur les produits à base de poisson qui sans poisson rapportent beaucoup plus.
C’est ce qu’on appelle la valeur halieutique ajoutée.
Après avoir étudié 70 produits à base de poisson (parmentiers, brandade, panés, croquettes, nuggets, rillettes, surimis, soupes et plats cuisinés) issus aussi bien de grandes marques que de marques distributeurs, l'association de consommateurs CLCV alerte sur le fait que dans 80 % des cas, ces produits sont fabriqués non pas à partir de filets de poisson mais plutôt de « chair » ou de« pulpe de poisson ».
La pulpe de poisson c’est la présentation (industrielle) broyée menu, chimiquement touillée et artificiellement reconstituée de ce que vous jetez à la poubelle en nettoyant un vrai poisson, merde comprise.
Incidemment, Carrefour, le fournisseur gastronomique bien connu, compte 4779 magasins en France, incluant les partenaires et franchisés.
Ce n’est pas assez, Carrefour (3 millions m2) se propose de racheter les 450 000 m2 des 800 magasins de Dia pour 600 M€.
De nouveaux débouchés pour la pulpe de poisson.
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