Le fisc américain, insatiable, a demandé à la banque suisse UBS de communiquer les noms de 52.000 de ses clients US fraudeurs, malgré un accord à l'amiable de 780 millions de dollars sur l'identité des 250 fraudeurs US de première magnitude.
Panique à Bercy ! Comment ne rien faire sans que ça ce voye trop du côté de Billancourt ? S’abriter derrière le petit doigt de l’Europe ? C'est ce qui est en train de se faire, en déplorant avec des trémolos que etc. Air connu et tous au refrain.
C'est qu'on imagine le tsunami que causerait la mise sur la place publique de la liste des 5 000 premiers plus gros fraudeurs français ayant des comptes secrets en Suisse…
Enfer et damnation, non seulement ce serait la fin de la religion et de la moralité mais aussi la mort de l'espérance que d’exposer notre gotha économique et politique français à de telles avanies et de menacer lâchement des éconocroques péniblement acquises dans le commerce des noisettes.
Dilemme. Serrons les dents et les rangs. Le moulin à paroles qui habite Bercy en est soudain devenu tout muet. L'AMF de Jouyet regarde ailleurs...
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