La décision d’Obama de limiter les revenus des banquiers aidés par la puissance publique sème la panique dans plusieurs cercles hexagonaux. Faut dire que , par exemple, le patron de Natixis, le plus mal payé de la place, se fait 1 million € par an hors primes…
...alors que la très sérieuse revue Le Revenu note ainsi la filiale avortée des Caisses d’Epargne et des Banques populaires :
Pour Natixis la légitimité boursière a disparu
La filiale commune des Caisses d’Epargne et des Banques populaires n’aura jamais connu d’état de grâce. Traversée par d’intenses rivalités en matière de gouvernance , la Banque se fourvoie dans le développement de sa filiale BFI. Elle investit à contretemps les produits structurés et mine ses comptes. Les pertes se creusent en 2008, plongeant les comptes dans le rouge. Malgré l’augmentation de capital de 3,7 millliards € en septembre, la situation financière reste tendue. Les ambitions à l’international sont oubliées et le recentrage ne convainc guère. Le retrait de la cote devient une option de plus en plus probable.
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