Les glorieuses marches réformatrices en avant de Pécresse et Darcos tournent à la Bérézina. Elles ouvrent grand les vannes des conservatismes universitaires et scolaires qui, profitant de l’occasion, en rajoutent sauvagement pour s’acharner sur deux cadavres politiques et pour s’opposer aux quelques avancées réelles qu’ils n’avaient pas pu saboter.
Car sur le fond, la réforme des lycées, de la non-formation des maîtres, l’assainissement du capharnaüm de l’université et de l’embrouillement de la recherche faisaient l’objet d’un si large mais tacite consensus qu’on se demande par quelles prodigieuses manœuvres emberlificotées il a pu se transformer en opposition radicale et sure de sa victoire (car les conservateurs ont d'ores et déjà gagné, soyons-en certains)
Probab’ qu’il faudrait de vrais, convaincus et compétents hommes d’état [et non pas de doucereux ectoplasmes accidentels ou courtisans exploitant le champ des honneurs républicains] pour dire la vérité et vendre le remède avec courage.
La denrée se fait rare quand le seul but de nos tribuns de la plèbe est le cumul des mandats (et des indemnités) et que le futur est tristement réduit aux prochaines élections, fussent-elles européennes où les deux susnommés vont d'ailleurs s’illustrer, c'est sûr, brillamment.
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