Dès la fin de 2008, les ministres issus du Parlement - députés, sénateurs, députés européens - qui le désirent pourront retrouver leur siège en quittant le gouvernement, sans passer par une élection.
On va retrouver l'aimable pratique de la Quatrième République, à laquelle de Gaulle avait mis un terme. En empêchant les ministres de revenir au Parlement, le général cherchait un gage d'indépendance par rapport aux partis qu'il honnissait: "dès lors que des parlementaires accepteront la lourde charge d'être membres du Gouvernement, ils devront cesser d'être des hommes de parti, dépendant de surcroît de leurs électeurs.
De Gaulle est mort et la chasse aux avantages est toujours vivante.
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