Le baril de pétrole à 200 dollars c’est pour demain ou après demain. Heureusement, les gouvernements qui se sont succédés autour de l’assiette au beurre ont prévu la chose avec une prescience à laquelle on rend hommage.
Ils ont poussé les recherches sur les voitures alternatives comme en témoigne le succès des voitures hybrides (japonaises par un injuste hasard), freiné des 4 fers la diffusion du mortifère diesel (75% du marché français), développé les transports en commun (la ligne A du RER fait l’admiration de ses usagers), encouragé le solaire et l'éolien et basé les recettes de l’état sur un produit qui disparaît (c’est habile de taxer toujours plus un produit dont le prix augmente constamment)
Les marins-pêcheurs sont à la manœuvre, les routiers en embuscade, les tracteurs des ruraux s’alignent dans les chemins creux mais rien ne forcera le gouvernement à dire la vérité. Au contraire, il bricolera des plans et des programmes destinés à gagner les quelques semaines qui nous séparent des vacances ou des élections.
Le divin Barnier est un maître en la matière.
En janvier il annonce un plan de 310 millions (jamais versés) qui, colère des marins aidant, devient en mai un plan de 110 millions (à effet immédiat, sans rire) augmenté de 50 millions pour le « sociââl »
Fatigue des uns et incurie des autres, ça devrait nous porter à septembre et aux tempêtes d’équinoxe.
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