L'Assemblée nationale a rejeté, dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la réforme des institutions, trois amendements visant à accorder le droit de vote aux étrangers.
Normal, les étrangers, c’est pas des français ; qu’est-ce qu’il pourraient bien comprendre aux beautés de notre démocratie représentative.
D’autant que les étrangers ne manifestent pas de désir violent de participer aux élections incessantes qui jalonnent ce qui nous sert de théâtre politique. Ils ne sont pas armés pour comprendre les finessses de notre système.
C’est pas grave, ça viendra, c’était dans les 110 propositions de Mitterrand de 1980, les étrangers peuvent attendre (comme les femmes pour le droit de vote) d’autant qu’il y a comme un mystère. Le droit de vote des étrangers est au programme de tous les candidats à la présidence de la république (de droite et de gauche) et s’enlise invariablement au parlement . Amusant non ?
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