A nos politiciens qui errent, nous pardonnons tout, la lâcheté, l’absentéisme, la paresse, l’aveuglement, la concussion, le blanchiment, le népotisme, la trahison, l’immoralité, la vénalité, la prévarication et autres menus défauts.
A tous nos politiciens, nous ne saurions pardonner leur incapacité totale à dire la vérité.
Il faut dire et répéter et crier bien fort
- que nous avons une dette de 1067 milliards d’euros (aujourd’hui), un déficit budgétaire cette année de 50 milliards d’euros (au moins) en dépit d’un taux de prélévement parmi les plus élevés au monde
- que l’augmentation continue des budgets sociaux (le modèle français) accroit le chômage et étend la misère
- que le mépris envers nos immigrants détruit le contrat social
- que les institutions sur lesquelles nous fondions nos vies et nos certitudes se fissurent au delà des replâtrages, l’école (la meilleure du monde), l’université (qui attire les élites du monde entier), l’hopital et la Sécurité sociale (le meilleur système de santé du monde)
- que notre place en Europe se rétrécit en proportion directe de nos déficits budgétaires, commerciaux, sociaux et scientifiques (nombre de brevets)
- que notre taux de fonctionnarisation est un cancer
- que la Cinquième république est devenue une couteuse et encombrante machinerie qui tourne à vide, sinon au profit d’une caste autoproclamée et cumularde
- que l’Europe est notre salut
- que…
Ca suffit, je suis à bout de souffle.
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