Les cent jours promis dans l'exaltation se seront réduits à trois semaines assez raffarinesques, le temps d’un discours et du recul général sur le front de la réforme, en très bon ordre concerté, comme si les syndicats représentaient autre chose qu'eux-mêmes et des fonctionnaires.
- De ces derniers, seulement 5000 en moins sur le budget de 2006, c’est à peine 3% de la marge d’erreur avec laquelle l’Etat est capable de compter ses fonctionnaires dont le nombre se monterait, pour sa seule part, à 2,5 millions (hypothèse de travail invérifiable)
- Le nouveau contrat d’embauche est vidé de toute substance
- Tous les indicateurs virent au vermillon (plus rouge que rouge) sous l’œil impavide des puissances qui croient gouverner le Titanic. Même la balance du commerce extérieur est désormais cruellement déficitaire.
Et ils se battent pour hériter du manteau en 2007 ! Mecs, ça c’est de l’abnégation !
Quoi, quel est le crétin qui a dit abnégation ?
Plus tard dans la journée : Villepin reçoit les partis politiques pour parler de l'après référendum.
A quelles motivations obscures obéit ce simulacre de discussion ? Les partis n'ont rien dit sur l'Europe avant le R. et n'ont rien dit après. Ils ne représentent RIEN. Villepin est zen, il reçoit le vide.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire