J'ai été victime d'un racket, voici le rapport que je vais donner à la police demain pour porter plainte car je veux m'exprimer le moins possible à l'oral. Pour des raisons de vie privé nous avons effacé tous les mots pouvant indiquer une adresse (c'est juste pour le blog parcontre la police a toutes les adresses).
ENFANT VICTIME D’UN RACKET
Paris, le vendredi 10 juin 2005 vers 20h15.
Je m’appelle Emiliano B., j’ai 12 ans et je suis en 6e. J’habite au ********************* dans le **. Ce jour, j’ai été victime d’un racket par trois garçons de même taille et de même âge que moi.
Il y avait :
- Un Blanc : Habillé avec un pentacourt à carreaux blancs avec des lignes de différentes couleurs et un T-shirt orange.
- Deux Noirs : Un, habillé avec un T-shirt bleu et l’autre était avec un vélo (je ne me rappelle pas des habits)
J’étais en train de jouer dans la rue, sur ma trottinette électrique avec deux autres voisins, Clément et Romain, quand ils sont passés la première fois. Après avoir choisi le jeu, nous nous sommes répartis entre ***************** et ********************. Puis en me dirigeant vers mon poste dans le jeu, je les ai vu revenir. Alors inquiété par leur retour et leur comportement, je me suis dirigé vers ********** pour aller ranger la trottinette et me mettre à l’abri chez un des amis, Clément, qui jouait avec moi car il était trop tard pour que je me dirige vers ma maison qui se trouve à *****************. Je n’ai pas eu le temps de rentrer chez mon ami car il m’a posé plein de questions :
-Je peux te demander de venir chez toi ? Dis-je.
-Pourquoi ? Répondit Clément.
-Vite !-Pourquoi ?
-On veut me voler ma trottinette !
-Bon, d’accord. Mais c’était trop tard, les trois nous avaient déjà rejoint. Ils m’ont demandé :
-Tu peux me prêter ta trottinette ? dit le « Blanc »
-Non, Répondis-je.
-Juste dans la villa.-Mais, non !
Il appelle son ami et lui chuchote quelque chose (peut-être d’utiliser leur arme : leur spray plein de gaz lacrymogène). Le « Blanc » commence à tenir le guidon de la trottinette. Il me menace :
-Tu me la passes, sinon je te gaze…
-Mais…Je tourne la tête car je ne veux pas recevoir la chose (que je ne connais pas encore) dans mon visage.
-Je compte jusqu’à trois ! Un…deux…trois !
Il appuie sur le « bouton » et me lance le gaz lacrymogène. Je lâche le guidon, l’air est « piquant » mes yeux commencent à me piquer et l’endroit où il m’a lancé sur le visage. Ils partent avec avec ma trottinette. Mon ami me dit que ça pique et je lui ai dit de ne pas se frotter les yeux (mon grand-père a déjà reçu des gaz lacrymogène car la police il y avait quelques jours, en a lancé pour arrêter un motard dans la rue et leur lui ont expliqué de ne pas se frotter les yeux sinon sa risquait de durer plus longtemps et de laisser passer).
On a alors sonné (enfin !) chez lui. J’ai expliqué à ses parents. Après nous sommes allés chez moi expliqué à ma grand-mère ce qui s’était passé. L’autre ami, m’a vu et m’a demandé ce qui s’était passé. Il a averti ses parents. Ensuite on est allé voir à « *************** » si ils n’y étaient pas.Choquant n'est-ce pas ? Surtout le gaz lacrymogène car on a le droit de l'utiliser qu'en légitime défense et là ce sont du légitime attaque, du légitime racket et de légitime joujou dangereux, ce qui est illégal. ;)
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