Paradis fiscal pour parlementaires fantômes

Boudi et caramba,  après 10 mois de campagne électorale incessante on arrive au huitième et dernier tour d'une année épuisante.... mais pas entièrement soldée.
Les élections sénatoriales (renouvellement de la moitié du Sénat) auront en effet  lieu le dimanche 24 septembre 2017.

S'agissant d'élections au suffrage universel indirect (ou mieux dit, d'un petit club d'éléphants auto-promus) le balayage des déchets, vieux croûtons, abonnés aux absents, parrains chefs de gang, sera une nouvelle partie à jouer, dont on peut penser que nos  élites toutes neuves vont s'occuper avec affection et une attention toute particulière.

Pour mémoire il y a 348 sénateurs qui coûte cette année 351 millions €. Excusez du peu...

En 2016, Yvan Stefanovitch a publié Le Sénat. Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes qui dénonce les privilèges fiscaux des sénateurs et leur temps de travail réel avec, selon l'auteur, « un minimum de 4 à 5 jours de présence par mois et un système d'excuses discrétionnaires ».