mercredi, juin 14, 2017

Au cimetière de la politique, il n'y a pas de concession à perpétuité

Il ne faut pas oublier nos morts.

Ayons une pensée pour les communistes qui sont en voie de disparition accélérée. Le glorieux parti des fusillés obtenait 28,26 % des suffrages et 182 sièges en novembre 1944. Aujourd'hui il faut un robot renifleur pour détecter les dernières traces de ce qui fut le premier parti de France. N'empêche, le journal L'Humanité survit sans vente grâce à l'argent public et le fantomatique Pierre Laurent continue à se prendre pour le secrétaire national d'un parti qui existe si peu que pas.

Les socialos ne sont pas morts mais ils se suicident obstinément. Le Cambadélis, impavide en dépit de sa gigantesque foirade, reste premier secrétaire de ce qui reste du P.S, comme si rien ne s'était passé, et le Hamon, ancien candidat officiel, appelle à voter contre Valls pour la France Insoumise dans la circo de Evry...Les putatifs héritiers de Jaurès sont devenus raides égarés...

La droite, elle, est bien malade, elle a provisoirement la tête d'enterrement de faux jeune homme de Baroin tellement de fois donné comme premier ministre (de Sarko, de  Fillon, voire de Macron) qu'il est bon pour  la ramasse et les discours d'inauguration de rond-point. Ca tourne en rond.

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