vendredi, juin 09, 2017

Les politiciens sont les mêmes partout. Ils promettent de construire un pont même là où il n'y a pas de fleuve ( Khrouchtchev)

Il y a de nombreux pays où la sélection des étudiants en médecine se fait avec un soin extrême, avec une adéquation du profil humain et des connaissances et expériences acquises.

Chez nous c'est différent :

En Ile-de-France, 857 lycéens ou étudiants en réorientation sont pour l’instant recalés à l’entrée de la première année commune aux études de santé (Paces), à l’issue de cette première phase d’admission. Ils sont sur liste d’attente, alors qu’ils ont placé cette filière en vœu numéro un dans leur liste de choix. Un tirage au sort les a écartés : les 7 650 places ouvertes dans les sept UFR de santé de la région n’ont pas suffi à répondre à la demande. (Le Monde)

Si on est capable de promouvoir des brêles dans les études médicales ( forcément c'est le lot du tirage au sort devant lequel un couillon pathétiquement inadapté vaut un futur prix Nobel), on devrait utiliser la méthode pour désigner nos parlementaires, ce qui pour les mêmes raisons statistiques ferait baisser le taux des indélicats sévèrement augmenté ces jours-ci par les révélations successives sur les assistants parlementaires.

On suggérerait aussi que la loi de Bayrou sur la moralisation de la vie publique comporte un volet sur le financement des partis politiques dont l'organisation et la fréquentation reste une des voies royales pour bien gagner sa vie aux frais du contribuable sans travailler.

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