jeudi, avril 23, 2015

Plus il y a de trous dans le gruyère, plus il y a de fromages

Preuve que les services ont encore fait une grosse boulette, c’est que Valls les félicite pour le bon travail effectué dans la capture du terroriste de Villejuif qui, rappelons-le, a lui-même alerté les secours donc indirectement les pandores.

Le gouvernement en fait une tonne et c’est dire si cette affaire tombe à pic à la veille du vote de la loi sur le renseignement qui soulève l’inquiétude des démocrates chatouilleux et contre laquelle les Socialos se battaient vigoureusement, en d’autres temps pas si lointains !

Il y a un truc que la loi ne va pas régler et évite soigneusement d’aborder : la guerre entre les services de renseignements, dont le maquis dense comprend (et je dois en oublier  une pincée)

la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), chargée de l’espionnage et du contre-espionnage à l’extérieur du territoire national.

la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), chargée de la sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles

la Direction du Renseignement militaire (DRM), chargée du renseignement tactique et stratégique sur les théâtres et les futurs théâtres d’opération de l’armée.

la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), chargée du contre-espionnage et de la lutte antiterroriste. La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) est née de la fusion, effective au 1er juillet 2008, de la Direction de la Surveillance du territoire (DST) et de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG). Elle a été renommée DGSI le 12 mai 2014, passant à cette date sous la tutelle directe du ministre de l'Intérieur.

la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), à compétence nationale, chargée des enquêtes douanières et des mouvements de marchandises douteux.

le service Traitement du renseignement et de l'action contre les circuits financiers clandestins (TRACFIN), à compétence nationale, chargé du renseignement sur les circuits financiers douteux et clandestins.

la Sous-direction anti-terroriste (SDAT)dépendant de la direction centrale de la Police judiciaire.

l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), chargée de coordonner la lutte antiterroriste entre tous les services de l’État.

le Service central du renseignement territorial (SCRT), chargé de la surveillance des mouvements revendicatifs ou protestataires et de la contestation politique violente.

la Direction du Renseignement de la Préfecture de Police (DRPP), chargée à l'échelon de Paris et de sa petite couronne de la lutte antiterroriste et de la prévention des troubles à l'ordre public.

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI),

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