Boudiou, il a osé et il a pris la parole. Pas très longtemps. 5 minutes chrono pour répéter de vieux trucs blablabla, pour dire que la place de la France est en Europe (comme si elle s’était déplacée sur un autre continent ???) et qu’il fallait réformer l’Europe pour accommoder les idées géniales de Sa Grandeur sur la conduite du monde.
« L'avenir de la France, il est en Europe. Je suis Européen, mon devoir c'est de réformer la France et de réorienter l'Europe. »
Bref des grandes paroles pour ne rien dire (sauf si de grandes finesses et des intentions cachées m’ont échappé) et faire rigoler les camarades chefs d’état qui vont surement se laisser réorienter par Hollande.
En annonçant qu’il allait parler pour ne rien dire, Devos au moins ajoutait :
Si vous le permettez, je vais faire brièvement l'historique de la situation, quelle qu'elle soit !
Il y a quelques mois, souvenez-vous la situation pour n'être pas pire que celle d'aujourd'hui n'en n'était pas meilleure non plus !
Déjà nous allions vers la catastrophe nous le savions ...
Nous en étions conscients !
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d'hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d'aujourd'hui !
Oui la catastrophe, nous le pensions, était pour demain !
C'est-à-dire qu'en fait elle devait être pour aujourd'hui !
Si mes calculs sont justes !
Or, que voyons-nous aujourd'hui ?
Qu'elle est toujours pour demain !
Alors je vous pose la question, mesdames et messieurs :
Est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nos l'éviterons ?
D'ailleurs je vous signale entre parenthèses que si le gouvernement actuel n'est pas capable d'assurer la catastrophe, il est possible que l'opposition s'en empare !
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