Ca faisait très longtemps qu’on avait entendu un discours résolument optimiste de la part de l’excellent gouvernement qu’on a et qu’on sent qu’il est en train de gagner.
Faut dire que Hollande, dans son interviou d’hier, planait littéralement ; il a estimé que «sur la sortie de la crise de la zone euro, nous en sommes près, tout près. Parce que nous avons pris les bonnes décisions au sommet des 28 et 29 juin et que nous avons le devoir de les appliquer, rapidement.»
Ben, mon couillon !
Ce n’est pas tout, nettoyez-vous les oreilles et écoutez bien :
Il n'y aura pas de limite budgétaire à la création des "emplois d'avenir" pour les jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés ayant des difficultés d'accès à l'emploi, a déclaré Sapin, le ministre des ateliers nationaux
La création d'une Banque publique d'investissement était l'un des engagements du candidat Hollande. Dotée de 42 milliards, la BPI doit fédérer des entités existantes comme Oseo (la banque des PME), le Fonds stratégique d'investissement (FSI) et CDC Entreprises (filiale de la Caisse des dépôts et consignations), pour devenir le bras armé de la politique économique du gouvernement.
Et un puissant levier de redressement industriel de la France.
Et une épaisse couche bureaucratique de plus.
Cogéré avec les élus. Miammiam. Ca promet.
Les énarques sont toujours très bons pour compliquer ce qui n’est pas simple et se créer des postes bien juteux
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