Le gouvernement est fermement opposé à l'intégration des œuvres d'art dans l'impôt de solidarité sur la fortune.
Le régime actuel est dû à une initiative parfaitement désinteressée de Fabius, ministre du budget en 1982.
Traduction : Il y a au gouvernement un ou plusieurs collectionneurs de poids qui défendent leur désintéressement avec efficacité.
Voici ce que disait feu Cahuzac en juin 2011 quand il était dans l'opposition (il est sous-ministre maintenant : Elle est pas belle la girouette...
"Je comprends que les œuvres d'art ne sont peut-être pas tout à fait des biens comme les autres (...). Je suis prêt à faire le distinguo. Toutefois il semble délicat, comme le soulignait Marc Le Fur, d'exonérer de toute taxation un tableau de maître qui n'est contemplé que par les quatre parois d'un coffre-fort. (...) J'entends l'argument relatif au marché de l'art, même si je le connais moins bien que certains de nos collègues. J'ai intuitivement un peu de mal à imaginer en quoi le fait d'inclure les œuvres d'art dans l'assiette de l'ISF ferait s'écrouler le marché, mais puisque certains, qui semblent être de bons connaisseurs, l'affirment, acceptons cette hypothèse, au moins pour le temps de ce débat. Dans ce contexte, j'ai déposé un sous-amendement qui me semble pouvoir rallier des opinions opposées et divergentes. Ne seraient incluses dans l'assiette de l'ISF que des œuvres d'art dont les propriétaires refusent obstinément qu'elles soient présentées au public (...) A partir du moment où les propriétaires s'engageraient àaccepter la présentation de leurs œuvres, dès lors que la demande leur en serait faite par un musée national, les biens en question seraient exclus de l'assiette de l'ISF."
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