Dire la vérité est impossible, insoutenable, impraticable, inatteignable, chez les politiciens
Alors on câline jusqu’à l’impensable…
Cahuzac, ministre du budget, austère censeur dans une vie antérieure, tombe dans
la guimauve à son tour. Il a affirmé contre toute vraisemblance dimanche 30
septembre que le nouveau budget, marqué par une hausse de 20 milliards d'euros
de la fiscalité, n'augurait pas de nouveaux efforts demandés aux Français et a
assuré que la stabilité en matière d'impôts prévaudrait après
2013.
"L'effort fiscal, nous le demandons en 2013. Il
n'y aura pas d'effort fiscal ensuite car le président de la République s'est
engagé à la stabilité", a-t-il
indiqué sur Europe 1
Autre déclaration pour faire rire la salle, de Mosco, sinistre des finances, cette fois-ci, qui ne lésine pas sur la galéjade
et le comique troupier :
«Je vais vous donner un chiffre
qui illustre la réalité : quand on parle de l’impôt sur le revenu, il y a
neuf Français sur dix, je dis bien neuf Français sur dix, qui verront
leur impôt sur le revenu soit baisser, soit rester stable, et ça, c’est
fondamental.»
Si comme la verité le mensonge n'avoit qu'un visage
nous serions en meilleurs termes. Car nous prendrions pour certain l'opposé de
ce que diroit le menteur. Mais le revers de la verité a cent mille figures et
un champ indefiny. Montaigne n’a
pas pris une ride, mec !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire