La vingtième ou vingt-cinquième réformette du lycée qui se met en place enlève ici une louche d'histoire géo, rajoute là un soupçon d'économie et ailleurs une pincée de travaux personnels, tout ça au gré des lobbies syndicaux qui se déchirent entre les disciplines.
C'est excellent, c'est prometteur, c'est le futur, c'est la réforme.
Le truc auquel on ne pense jamais, c'est l'enseignement de l'informatique. Normal, on manque d'informaticiens. Normal aussi, l'informatique ne sert à rien dans le monde d'aujourd'hui. Et la crème de la crème, Madame Michu, l'énarchie, n'est-elle pas formée sans qu'on lui enseigne l'informatique, ce qui se voit immédiatement quand on discute de l'Hadopi au parlement, par exemple.
Il y en a pas un sur cinquante qui cause de quoi je te parle...
Conclusion: Ne pas introduire l'enseignement de l'informatique au lycée préserve la paix syndicale. Qui va l'enseigner, les prof de math , de physique ou des profs formés pour avec une nouvelle inspection générale à la clé ? Sur quels programmes théoriques, forcément théoriques ou pratiques, hélas forcément pratiques ? Regarder ce qui ce fait à l'étranger ? Tous des nuls à l'étranger, c'est nous les meilleurs.
Avant qu'on ait clarifié le sexe de l'ange, va couler beaucoup d'eau sous les ordinateurs et nos mômes...ben nos mômes...bof...le troisième millénaire vient juste de commencer, on a le temps de temporiser...
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