Ce matin , rodos dactylos aurora, nationale 1, banlieues grises caca, paysage d'outre-Moscou sous Staline, trafic dément, et la radio qui sirupe dans l'habitacle un petit air de confort familier.
Et puis, ca saute à l'oreille, Elkabach interviouve Estrosi qui se croit ministre de l'industrie, démagogue de première bourre, qui je, qui moi, qui n'écoute rien que lui même (et encore) et sa logorrhée, comme si la France était une île et comme si lui même était ministre et cumulativement patron de Total (non l'essence ne manquera pas)
Par quels chemins d'une démocratie dévoyée a-t-on pu faire du motodidacte un ministre de l'industrie qu'on imagine causant le bout de gras avec son homologue allemand Herr Grußwort von Rainer Brüderle, Bundesminister für Wirtschaft und Technologie pour relever les défis complexes de la mondialisation et de l'exportation haut de gamme ?
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