Le ministre de l'éducation a annoncé l'organisation en avril "d'états généraux" de la sécurité à l'école mais a refusé les recrutements de surveillants réclamés après plusieurs incidents graves en région parisienne.
Les états-généraux, débats nationaux et autres incessants et multipliés grenelles sont devenus la manière polie de dire non, de repousser les décisions, d’enterrer un problème gênant, de couper l’herbe sous les pieds des grévistes et de passer le cap des prochaines élections en faisant part d’une vive et noble sensibilité au sujet.
La garde à vue (800 000 par an sans compter celles que l’on ne compte pas) devient un emmerdement politique majeur et les témoignages, venus de tous les horizons, bousculent le gouvernement, qui apparaît débordé comme le canard sans tête d’autant que Hortefeux a peur de ses fics, que MAM le chatouille avec ses magistrats à gratter et que la cour européenne des droits de l’homme est en embuscade.
La solution est pourtant à portée de la main. On se fait un petit grenelle ou de mignons états généraux de la garde à vue ?
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