La loi Léonetti était une manière habile ( ?) de ne pas répondre à la question posée par 80% des Français et de satisfaire l’establishment catho-ultra-pro-vie-medico-mordicus en rejetant les mourants gênants vers des services palliatifs dont la création est naturellement impossible par manque de crédits.
C’est tout aussi naturellement qu’on invite le Léonetti, rapporteur de la loi, à évaluer les effets de la dite. C’est reparti pour un tour et le résultat est couru d’avance : la loi est bonne, il faut l’améliorer.
Donc, réflexion sans tabou, débat sur l’éthique, mission exploratoire sur les droits du malade, consultation tous azimuts, commission nationale de l’exception d’euthanasie, on connaît le parcours de l’impuissance volontaire et du refus de décider.
Des fois, on pourrait peut être se souvenir qu’on est supposé vivre dans un pays laïc qui estime officiellement à 15 000 le nombre annuel de cas d’euthanasie.
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