Le débat sur l’euthanasie resurgit. Un parlementaire ce matin professait que la loi Léonetti était un progrès (forcément il était de ceux qui l’ont pondue), que la matière était grave, qu’il fallait de la prudence et de la dignité, qu’il fallait éviter les dérives, bref qu’il fallait prendre son temps et sans le dire, éviter de choquer l’électeur qui élit ou réélit.
On se demande bien comment la Suisse, la Belgique et les Pays Bas dont le mépris des valeurs humaines est connu, ont pu légiférer sans tomber dans les dérives. La réponse est évidemment le courage mais c’est une denrée bien rare sur les rostres de la République, d’autant que le sujet est beaucoup trop compliqué pour le soumettre au peuple.
N’empêche, une loi sur l’euthanasie s’en vient et on dira ; mais pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?
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