dimanche, mars 02, 2008

Civis sum

Dans mon arrondissement, une vingtaine de listes se disputent le suffrage populaire des prochaines élections municipales. En ces temps de grave désenchantement, il est rassurant de voir le nombre d'aspirants au noble service de la communauté, tous vêtus de probité candide et d'ardeur citoyenne.
C'est d'autant plus méritoire que la politique reste en France le seul métier où l'on peut faire fortune sans travailler un seul jour.

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