A Villiers-le-Bel, où 30% des 16-25 ans sont sans emploi, "rien n'a été fait" pour les jeunes depuis l'explosion des banlieues en 2005, estime la directrice de la Mission Locale Val d'Oise-Est, Marie-Michelle Pisani, confrontée à une "désespérance" difficilement imaginable.
Effectivement c’est difficilement imaginable vu que Villiers le Bel n’est pas entièrement dans le Kalahari. La petite ville est à portée de fusil des aéroports de Roissy et du Bourget, épicentres d’un gigantesque bassin de 55 000 emplois directs ! Elle est aussi à 10 minutes de la Gare du Nord par le RER D.
Elle n’est pas non plus sous-administrée comme le conte aimablement le site web municipal et socialiste qui égrène fièrement ses contrats sociaux :
« La continuité de la politique municipale en faveur du développement social des quartiers s'inscrivant dans les différents contrats : Contrat de Ville, Contrat de Développement Urbain, Contrat Educatif Local, Contrat petite enfance et Contrat Temps Libre, le classement de l'ensemble des écoles (22) et des collèges (3) en Zone d'Education Prioritaire ainsi que la présence d'institutions publiques : Mission Locale, D.G.A.S.S., C.P.A.M. et d'un réseau associatif permettent de limiter les phénomènes d'exclusion. L'activité de la Maison de la Justice et du Droit développe une action de médiation et de conseil juridique pour les habitants de la commune »
Tout ça pour conclure avec beaucoup d’ à propos :
« Proche du pôle d'emploi de Roissy-Charles de Gaulle, de zones vertes (bois d'Ecouen, plaine agricole de la plaine de France), Villiers-le-Bel est une ville à taille humaine disposant de nombreux équipements de qualité qui puise sa richesse dans la diversité culturelle de ses habitants »
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